Tu peux: un livre gratuit pour enfants | Elise Gravel

Voici un petit livre gratuit pour enfants sur le thème des stéréotypes de genres: vous y trouverez des filles qui pètent, des garçons sensibles, des filles drôles et des garçons qui prennent soin des plus petits. J’ai fait ce livre pour le plaisir et dans mes temps libres; c’est un petit truc très simple qui va droit au but (bref, vous en avez pour votre argent). Vous pouvez l’imprimer, le lire en classe ou à la maison, sur le iPad ou le TBI: c’est un cadeau. Servez-vous: c’est par ici pour le télécharger ou le lire en ligne. Vous opuvez aussi l’imprimer et le relier vous même avec du bon vieux « duct tape », comme l’a fait ce chouette papa!

Tu peux: un livre gratuit pour enfants | Elise Gravel.

« Il y a deux siècles, je serais morte en couches ». Vraiment ? | Marie accouche là

Parmi les personnes qui pourfendent mes billets figurent des femmes protégeant bec et ongles le pouvoir médical qui leur aurait sauvé la vie ainsi qu’à leur bébé. En énumérant les complications qui ont nécessité l’usage de machines bruyantes, de substances pharmaceutiques et d’improbables instruments, elles affirment qu’elles seraient mortes en couches si elles avaient dû donner naissance il y a deux siècles. Il est indéniable que la mortalité périnatale était monstrueuse à cette époque et que de nombreux progrès médicaux ont eu lieu depuis lors. Cependant, lorsque l’on se penche sur les causes de décès maternel avant le XXe siècle, il n’est pas si évident que l’armada médicale actuelle et son utilisation ostentatoire soient les principaux facteurs de la baisse du nombre de décès liés à l’accouchement. Lire la suite ici : « Il y a deux siècles, je serais morte en couches ». Vraiment ? | Marie accouche là.

La construction de l’Autre, entretien avec Christine Delphy

La construction de l’Autre, entretien avec Christine Delphy

Dans cet entretien initialement paru dans Migrations et sociétés, Christine Delphy revient sur la question des « autres », ou plutôt, pour reprendre le sous-titre d’un de ses livres, sur « qui sont les autres ». Car ce que sont les autres n’est pas une réalité objective. Les « uns » construisent les « autres », et les construisent par le pouvoir de les nommer, de les catégoriser, de disserter sans fin sur elles et eux, qu’il s’agisse des femmes, des homosexuel-les ou encore des personnes racisées. Cette question, qui constitue un fil rouge de la pensée et des engagements de Christine Delphy, sera longuement traitée dans un documentaire réalisé par Florence Tissot et Sylvie Tissot, qui sortira fin 2014. Le documentaire de 52 minutes sera accompagné d’un abécédaire abordant différentes thématiques, d’Amitié à Sexualité, de Beauvoir à Wittig.

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Politique du silence. Les femmes et les jeunes gens ne parlent pas à la table du pouvoir | La pensée du discours

La publication du livre de Valérie Trierweiler dont je parlais dans un précédent billet est un bon observatoire pour les analystes du discours : celleux qui travaillent sur la doxa, l’imprégnation idéologique, le discours de défense, la langue de bois et le discours collectif ont un bien beau corpus à constituer, celui des réactions unanimes de la “classe” des journalistes et des politiques, puisque c’est bien d’une affaire de classe qu’il s’agit, à tous les sens du terme (excepté celui de l’élégance). S’y joint de manière inédite la catégorie des libraires (je dis “des libraires” au pluriel car celleux qui se sont exprimé.e.s revendiquent ce collectif pluriel en proclamant “nous sommes libraires“, engageant de fait toute la profession), dont on a appris qu’illes avaient une vertu, au nom de laquelle illes se sentent autorisé.e.s à pratiquer quelque chose qui ressemble à une censure sur leurs choix de ventes.

Politique du silence. Les femmes et les jeunes gens ne parlent pas à la table du pouvoir | La pensée du discours.

Eliane Viennot, La France, les femmes et le pouvoir

Eliane Viennot, La France, les femmes et le pouvoir. Tome 2: Les résistances de la société (XVIIe-XVIIIe siècle), Paris, Perrin, 2008, 504 p.

Nicole Dufournaud

1Le point de départ de l’enquête en trois tomes d’Eliane Viennot est l’étude de la Loi salique, instrument d’exclusion des femmes de la vie publique. Le second couvre les XVIIe et XVIIIe siècles jusqu’à la veille de la Révolution française. Si l’ouvrage est chronologique, chaque siècle suit un découpage thématique.

2Le présent tome s’ouvre avec l’étude des deux régences du XVIIe siècle : celles de Marie de Médicis et d’Anne d’Autriche. L’auteure n’oublie pas les autres femmes de pouvoir : les favorites royales et les femmes des grandes familles, mais également celles plus modestes aux pouvoirs économique et social : « Si l’activité des femmes au plus haut niveau enregistre un tassement certain après la Fronde et surtout après l’arrivée au pouvoir de Louis XIV, on ne peut en dire autant de celle des autres femmes sur l’ensemble de la scène publique ». Quand certaines parties de la société régressent, d’autres progressent. C’est le cas aussi des Arts et des Lettres. Les écrivaines, les autrices, les comédiennes, les musiciennes, les peintresses et les graveuses peuvent  accéder à la célébrité. D’après l’auteure, quand les femmes abandonnent certains terrains, elles en conquièrent d’autres : le succès des salons tiendrait au fait qu’ils soient mixtes dans une atmosphère de France égalité. Cette mixité sexuelle mais aussi sociale implique un dynamisme.

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Petites filles d’aujourd’hui. L’apprentissage de la féminité

Catherine Monnot, Petites filles d’aujourd’hui. L’apprentissage de la féminité,

Paris, Éditions Autrement (coll. Mutations), 2009, 176 p.
Par Rebecca Rogers
Plus de trente ans après la publication Du côté des petites filles d’Elena Gianini Belotti (Éditions des femmes, 1973), Catherine Monnot se penche sur ce qui « ‘fait grandir’ les filles à une époque et dans un type de société où les rites de passage semblent avoir en grande partie disparu »  (p. 12). En posant la question de la spécificité des expériences des jeunes filles, l’auteure, doctorante en anthropologie, s’intéresse aux processus et aux influences qui contribuent à les façonner comme êtres sexués. Sans exclure totalement l’école ou la famille du champs d’analyse, C. Monnot privilégie une approche de la socialisation qui passe par la transmission horizontale (les pairs) et qui regarde « la fabrique du sexe » (Thomas Laqueur) à travers « la multitude d’apprentissages informels qui font grandir les enfants en dehors du regard et du contrôle directs des adultes, en particulier leurs loisirs » (p.8-9). Influencée par une copieuse littérature anglo-saxonne sur la « girl culture », elle nous livre dans ce petit volume de la collection « Mutation » une analyse stimulante et claire de l’apprentissage de la féminité et du « devenir fille » des préadolescentes en marge du monde de l’enfance et de l’adolescence.

Lilith, l’épouse de Satan

Catherine Halpern, Michèle Bitton, Lilith, l’épouse de Satan, Paris, Larousse, coll. « Dieux, Mythes et Héros », 2010, 191 p.

Par Guillaume Roucoux

Lilith, l’épouse de Satan est la quatrième figure féminine à s’inscrire dans la collection de « Dieux, Mythes & Héros » qui ne cache pas « le caractère profondément masculin de la mythologique en général » (p. 167), pour mieux lui résister. Ce portrait en six chapitres, dressé par la journaliste Catherine Halpern et la sociologue Michèle Bitton à partir de textes théologiques judéo-chrétiens et d’analyses scientifiques, nous donne à voir une Lilith plurielle mais dont « la plus grande partie de [l’]histoire nous échappe sans doute » (p. 16). Lire la suite de cette note de lecture par ici.

Le genre, angle mort des discriminations à l’école

Récupéré sur Mediapart, cet article qui date un peu (2012) mais n’en reste pas moins valable…

Dans l’école mixte et officiellement égalitaire d’aujourd’hui, certains chiffres laissent songeur. En fin de troisième, parmi les élèves orientés, 78 % des garçons vont dans le secteur de la production et 88 % des filles dans les services. Dans la voie technologique, le médico-social accueille 93 % de filles, les sciences et technologies industrielles 89 % de garçons. Dans la filière générale, la filière L est toujours composée par 79 % de filles.

« Ce sont des chiffres qui n’évoluent pratiquement pas », observe la sociologue Clotilde Lemarchant, spécialiste du genre dans le champ scolaire. Que filles et garçons, dès que le système scolaire leur en offre la possibilité, se séparent et épousent aussi massivement les stéréotypes de genre, est accueilli tantôt avec fatalisme tantôt avec indifférence.« C’est un peu affligeant, mais qu’est-ce qu’on y peut ? » se demande une enseignante.

Une classe de lycée technologique à MarseilleUne classe de lycée technologique à Marseille© LD

De fait, le rôle de l’institution scolaire dans la reproduction de ces schémas est difficile à cerner. S’interroger sur l’existence de discriminations selon le sexe à l’école peut paraître à première vue incongru voire déplacé. Qu’il existe encore aujourd’hui des trajectoires scolaires très différentes selon les sexes est certes fort connu et abondamment documenté – de la meilleure réussite des filles à leur plus faible appétence pour les carrières scientifiques – mais n’est jamais, ou pratiquement jamais, posé en terme de discrimination. Sans doute parce qu’à l’inverse des discriminations liées à l’origine – où le ressenti très fort chez certains élèves impose aux acteurs de l’école de s’interroger –, aucun sentiment d’injustice chez les filles, ni a fortiori chez les garçons, n’accompagne ces destins scolaires très différenciés.

Poser la question des discriminations liées au genre va aussi à l’encontre d’une histoire glorieuse, celle de la « longue marche des filles vers l’égalité » au sein de l’école, selon l’expression de l’historien de l’éducation Claude Lelièvre. Une histoire glorieuse qui a son panthéon : Fénelon, Duruy, Camille Sée, et ses grandes étapes : accès à l’école primaire, secondaire, au supérieur, puis le grand tournant de la mixité. « Qu’on se rappelle qu’il y a un siècle il n’y avait aucune fille dans le supérieur. Maintenant elles dominent. Même les plafonds de verre petit à petit s’effritent », souligne Claude Lelièvre qui rappelle que sur la question du sexisme, l’école est encore bien souvent une institution« en avance sur la famille, sur le marché de l’emploi ».

Les parcours scolaires divergents des filles et des garçons sont-ils le fruit d’une discrimination liée au sexe ? L’hypothèse est loin de faire l’unanimité. « Il y a des différences mais est-ce de la discrimination ? Est-ce qu’on peut parler d’injustice ? » s’interroge Claude Lelièvre. Si l’école est à l’évidence « sous l’emprise du genre », peut-être l’est-elle ni plus ni moins que la société dans son ensemble.

Lorsqu’on pose aujourd’hui la question à un petit groupe de collégiens, ils disent avoir plutôt l’impression d’exercer un libre choix en optant pour des cursus différents. Si aujourd’hui filles et garçons n’ont pas la même scolarité, c’est d’ailleurs, pour beaucoup d’acteurs de l’école, tout simplement parce qu’elles et ils le veulent bien.

Des inégalités d’orientation qui modèlent les inégalités de carrière

« En raisonnant en terme de différences, on ne regarde pas la réalité en terme d’inégalité, encore moins de discrimination », regrette Françoise Vouillot qui a dirigé l’ouvrage Orientation scolaire et discrimination, justement sous-titré : Quand les différences de sexes masquent les inégalités. Se contenter d’enregistrer les choix des élèves – si tant est que l’école se cantonne dans ce rôle – est un peu court dans la mesure où, comme l’écrit la sociologue Marie Duru-Bellat, ce sont « ces inégalités d’orientation qui, bien plus que les inégalités de réussite, modèlent les inégalités de carrière entre les sexes ».

Se réfugier derrière le choix des élèves revient pour certains chercheurs à esquiver une véritable interrogation sur le fonctionnement de l’institution scolaire, et sur un différentialisme partout présent bien que jamais vraiment assumé.

« Au moment de l’orientation, les élèves sont des ados en pleine construction identitaire. Il faut qu’ils montrent aux autres leur masculinité/leur féminité. C’est un manque de lucidité effarant de la part des adultes qui ne voient pas à quel point les modèles qu’ils leur proposent reproduisent des stéréotypes de sexe», s’agace Françoise Vouillot. Pour cette psychologue spécialiste de l’orientation et directrice-adjointe de l’Institut national d’étude du travail et d’orientation professionnelle au CNAM, l’école ne produit d’ailleurs pas « des discriminations au sens juridique du terme, ce qui était le cas encore récemment dans l’éducation nationale. C’est plus subtil que cela. Comme le dit Marie Duru-Bellat,à l’école on est “sexiste par négligence” ».

La plupart du temps, les acteurs de l’éducation nationale commettraient en effet des discriminations systémiques, non intentionnelles. Une occasion de rappeler que l’histoire glorieuse de l’émancipation des filles à l’école a aussi son revers, plus sombre, où leur scolarité a d’emblée été pensée comme différente et foncièrement inégale. Un passé mal connu, peu enseigné, qui agirait par retour du refoulé. « Un garçon brillant qui ne veut pas aller en S sera systématiquement convoqué pour qu’on lui explique que c’est du gâchis. Pas une fille, dont on pensera qu’elle est libre de faire d’autres choix », relève Marie Duru-Bellat.

Enseignants, conseillers d’orientation, ont parfois une idée bien arrêtée de ce qui est bon – et surtout potentiellement fragilisant – pour les élèves. « Evidemment, c’est compliqué d’envoyer une jeune fille dans le bâtiment quand on sait qu’elle y sera mal reçue et aura plus de mal à s’insérer professionnellement », rapporte une conseillère d’orientation. Clotilde Lemarchant, qui a travaillé sur ces élèves dits « atypiques », garçons dans des filières féminines et filles dans des filières masculines, montre bien la souffrance de ces minoritaires… « Surtout pour les filles, les garçons dans ces situations, étant beaucoup mieux acceptés. » Encore aujourd’hui, constate-t-elle, la résistance de certains acteurs de l’école à ces transgressions de genre est patente. « Une fille ou deux dans la classe, c’est le maximum, lui expliquait un prof de mécanique. Après cela devient ingérable ! » Au lycée professionnel où la séparation des sexes est la plus marquée, certains internats ne prévoient tout simplement même pas la mixité.

La discrimination systémique liée au genre s’exprime par des processus ténus. « Les recherches montrent que les enseignant(e)s et les élèves, à travers une multitude de processus quotidiens très fins, contribuent à faire vivre aux filles et aux garçons des expériences très différentes qui aboutissent à des positions inégales des filles et des garçons », expliquait récemment Nicole Mosconi dans Genre et pratiques scolaires : comment éduquer à l’égalité ? « Quand on observe la vie quotidienne dans le système scolaire, en effet, on voit que, dans l’ensemble, l’école a tendance à laisser agir les mécanismes sociaux du genre. » A partir d’observations fines de classes, la chercheuse souligne que, « sans en avoir conscience », les enseignants interagissent nettement plus avec les garçons qu’avec les filles. Idem sur la notation, où les attentes vis-à-vis des garçons sont beaucoup plus importantes (s’il est médiocre, il sera plus mal noté qu’une fille par exemple).

D’où l’importance de former les acteurs de l’école pour prévenir ces phénomènes via des formations obligatoires, estime Françoise Vouillot. « On voit bien sinon que ceux qui demandent ces formations – elles existent notamment pour les conseillers d’orientation – sont déjà sensibilisés à ces sujets. »

«Le monde universitaire ou médiatique où tout le monde est antiraciste mais tout le monde est blanc»

Globalement, si les discriminations liées à « l’origine » commencent à être prises en compte (voir nos précédents articles sur le sujet ici et ), l’emprise du genre à l’école est encore largement dans l’angle mort des politiques publiques. Claude Lelièvre se souvient qu’au moment de la commission Thélot, et du grand débat sur l’école lancé en 2003, la question des inégalités de parcours scolaires selon le sexe avait été retoquée car jugée non prioritaire. Un manque d’intérêt qui s’explique sans doute parce que la demande sociale des élèves, des parents ou des acteurs de l’école est très faible sur le sujet.

Les campagnes publiques se sont cantonnées la plupart du temps à promouvoir la place des filles dans les métiers scientifiques et techniques, où le manque de main-d’œuvre est devenu problématique. « Souvent mal pensées, mal ciblées, elles négligent les garçons qui subissent eux aussi l’influence des stéréotypes de sexe dans leur choix d’orientation. Cela revient fondamentalement à ne pas toucher au système de normes », rappelle Françoise Vouillot. Leur impact a d’ailleurs été des plus faibles, si l’on regarde les statistiques officielles récemment publiées.

A ceux qui jugent « non-prioritaire » cette question dans les immenses chantiers que doit ouvrir l’école  et ils sont très nombreux –,  Françoise Vouillot rétorque que le poids du genre est une donnée fondamentale des inégalités scolaires.« L’échec scolaire, comment ne pas voir que cela touche en priorité les garçons des classes défavorisées. Le décrochage, la violence… le sexué est partout ! »

Dire que sur ce sujet, on a affaire à des discriminations systémiques, souligne le sociologue Eric Fassin, « cela ne veut pas dire que, comme cela concerne toute le société, on ne fait rien. Puisque dans ces formes de discriminations, on ne s’intéresse pas à l’intention, c’est donc le résultat qui compte. Sinon les choses en resteront là,  comme dans le monde universitaire ou médiatique où tout le monde est antiraciste mais tout le monde est blanc ». Faute d’un réel volontarisme politique sur le sujet, ces chercheurs craignent que les stéréotypes de genre à l’école, avec leurs conséquences très concrètes dans la scolarité des filles et des garçons, pèseront encore longtemps.

Signe d’un frémissement ? Alors que le rapport commandé par la Halde à Françoise Vouillot sur les discriminations liées au sexe à l’école, publié l’an dernier, a été accueilli dans une indifférence polie par Luc Chatel et son administration, un rendez-vous a été récemment pris rue de Grenelle pour évoquer ces questions. Affaire à suivre, donc.

Rééducation du périnée

Rééducation du périnée
Méthode Aviva Steiner
Les exercices durent chacun 2 minutes, se font 8 jours d’affilée, une fois par an, si possible à la même saison.
Porter des chaussettes et une tenue confortable.
Avoir un pan de mur dégagé pour les exercices 8, 9 et 10.
Ne pas pratiquer pendant les règles, quand on est enceinte ou en période d’allaitement (à cause du relâchement hormonal), et si on a pas eu de retour de couches et qu’on est pas pressée de l’avoir.
1- Allongée sur le dos, bras le long du corps, pouces dans les poings fermés. Fermer les yeux, inspirer, fermer le nez, la bouche, contracter tous les orifices (vagin, anus + bouche et yeux si ça nous aide), raidir les genoux, serrer les poings, tirer les pointes de pieds vers soi, et relâcher la tension en soufflant bruyamment par la bouche et en ouvrant tous les orifices.
2- A quatre pattes : doigts écartés avec bras dans l’alignement es épaules, dos plat, tête dans le prolongement du dos. Tourner les yeux vers le haut et tirer la langue vers le bas, expirer en faisant un râle de lion.
3- Assise. Se bloquer le dos droit à l’aide des bras tendu derrière soi. Plier une jambe en ramenant le pied à la hauteur de l’autre genou. L’autre jambe reste tendue, genou bien droit et pointe du pied tirée vers soi. Contraction vaginale sur l’expiration en rentant le jambe tendue dans le corps à la façon d’une jambe de bois. Alterner, une minute chaque jambe.
4- Même position, même exercice, mais avec le jambe pliée pied posé sur la jambe tendue.
5- Allongée sur le dos, bras le long du corps, pouces dans les poings fermés, jambes pliées. Contracter en expirant l’anus, le vagin, la vessie sur 8 temps et relâcher sur 4 temps.
6- Même position. Exercice de la montre, imaginez un cadran sur le bas ventre.
• 12 heures : Contracter en expirant sur les lombaires en basculant le bassin et en relevant légèrement
le bord des fesses.
• 6 heures : Contracter vessie et vagin. Toujours sur l’expiration.
• 3 heures : Contracter vagin et anus en enfonçant la fesse dans le sol.
• 9 heure : Contracter vagin et anus en enfonçant l’autre fesse dans le sol.
7- Même position. Cette fois les genoux se touchent, pieds écartés. Enfoncer les pieds dans le sol en relevant leurs bords externes. Contracter en expirant en roulant le bassin dans un mouvement de vague en roulant le bassin en 4 mouvement successifs. Décontracter doucement, répéter.
8- S’asseoir contre un mur, les jambes à la verticale, les fesses bien collées au mur. Le corps est à l’équerre, les mains sous la tête. Contraction interne en expirant et en tirant sur les pointes des pieds vers la tête.
9- Même position, même exercice mais poser un pied d’une jambe pliée sur celle qui est tendue pendant la contraction, et sur l’expiration. Alterner une minute chaque jambe.
10- Même position, même exercice, les jambes pliées, pousser fort sur le mur pendant la
contraction. A la fin de l’exercice replier le jambes sur la poitrine pour se reposer.
11- Assise. Une jambe repliée, l’autre devant soi. Faire « marcher » le pied de la jambe pliée. Poser
le talon au niveau de l’autre genou, puis poser la pointe. Talon pointe, talon pointe. Effet de pompe
et stimulation de points réflexes. Alterner la jambe après une minute. Anus et vagin non contactés,
jambe tendue avec pied en flexion.
12- Accroupie. Sur le doigts de pied, s’équilibrer avec les mains, se redresser en tendant les jambes,
les bras sont tendus et les mains vers le sol, ça donne une succession de petits sauts, qui nous font
reculer.
13- S’asseoir sur les talons, dos bien droit, essayer de relever/décoller les genoux à l’aide des mains.
Ne pas prendre de force avec le dos, ne pas prendre d ‘élan, juste décoller les genoux en les
soulevant avec les mains et les laisser tomber.
14- S’asseoir en tailleur, prendre sa jambe avec sa main et décrire un cercle, la reposer, la tendre en
l’air genou bien droit, pointe du pied vers soi, rentrer cette jambe dans le corps comme si c’était une
jambe de bois, contracter vagin et anus sur l’expire, relâcher. Alterner chaque fois de jambe.
15- Assise, jambe repliées, les pieds se touchent, pointes vers soi. Lever les bras bien raides vers le
ciel, et les redescendre à l’horizontale à la hauteur des épaules. Continuer 2 minutes.
Et voilà bravo.