PMA. Oui, oui : on en parle !!! – RADIORAGEUSES

Lillith Martine et les Autres et DégenréE s’associent pour vous proposer des reflexions feministes autours de la PMA…

 

pression a la parentalité, normalisation, eugénisme, rentabilité, nouvelles technologies, essentialisme…

 

GPA, FIV, IAD… Les procreations medicalements assistées seront expliquées, analysées, critiquées ou defendues.

 

Pour sortir des clivages feministes-pro-PMA VS anti-technologistes-homophobes, construisons des critiques feministes des technologies… Prenons en compte les differences entre les pratiques individuelles et nos critiques globales de la société capitaliste, technocrate, patriarcale, heterosexiste, et on en passe et des meilleures !!!

 

bonne écoute: PMA. Oui, oui : on en parle !!! – RADIORAGEUSES.

Retour sur 5 fantasmes qui circulent autour de la PMA … et des luttes féministes – Paris-luttes.info

Au nom de la critique de la technologie, un certain nombre d’idées commencent à circuler dans les revues libertaires qui ont de moins en moins avoir avec la PMA et de plus en plus avoir avec des fantasmes sur la PMA… et sur le féminisme.

Voici le top 5 des idées incongrues qui circulent aujourd’hui sur la Procréation médicale assistée (PMA).

1) La PMA c’est la marchandisation du vivant et l’avènement de la technoscience ?
En France, lors des débats sur le mariage pour tous, la revendication des lesbiennes pour l’accès à la PMA était une revendication d’égal accès à un don de sperme. La PMA en France est un don de sperme, aujourd’hui autorisé de façon anonyme pour les héteros stériles dans les banques de sperme et remboursé par la sécurité sociale.

Si le don de fluide corporel doit être questionné au regard de la technoscience, il est étrange que ce débat arrive avec la PMA alors que le don de sang existe depuis bien plus longtemps. Pourquoi porter systématiquement le débat de la PMA sur la « marchandisation » et la « médicalisation » et nier qu’aujourd’hui, le don de sperme est gratuit, anonyme et remboursé par la sécurité sociale pour les hétéros ?

Le don de sperme artisanal ouvre quant à lui droit à une filiation alors qu’il faudrait justement pouvoir distinguer « donneur » et « parent » : si on peut être les deux, ce n’est pas toujours le cas. Il s’agit ici du risque de voir le géniteur revendiquer en toute légalité son rôle de père et sa paternité sur l’enfant au couple de femmes à qui il a « donné » son sperme. Comme l’indique Aude Vidal [1] , un couple de lesbiennes n’a pas à subir les intrusions d’un donneur dans leur vie. La revendication porte sur le droit de ne pas être à la merci d’un bon copain qui décidera peut-être un jour, quand le gosse sera propre ou qu’il sera devenu intéressant, de faire valoir ses droits de donneur, pardon de père. Pour toutes ces raisons, il faut des banques de spermes gratuites pour toustes.

2) Si on se bat pour la PMA, on nie les problèmes de pollution qui sont responsables des problèmes d’infertilité massive ?
Les lesbiennes n’ont pas de problème d’infertilité massive. Il n’y a aucun lien entre la revendication portée par les lesbiennes et les problèmes de pollution. Les lesbiennes revendiquent l’égal accès à un don de sperme (légal pour les héteros, illégal pour les lesbiennes). Comment rattacher la question de la pollution à la question du don de sperme pour les lesbiennes ?

S’il n’y a pas de lutte secondaire, pourquoi faut-il choisir entre luttes féministes, sociales et luttes écolo : ne peut-on pas lutter pour la justice sociale, contre une société hétéronormée et contre la destruction capitaliste ?

3) Ne faudrait-il pas plutôt avoir recours à l’adoption contre la marchandisation du vivant inhérente à la PMA ?
Dans notre contexte, au nom de quel principe, l’adoption serait-elle, en soit, plus noble et plus propre que la PMA ? On pourrait estimer que depuis le séisme d’Haiti en 2010 [2] ou même le scandale de l’association de l’Arche de Zoe au Tchad en 2007 (les enfants victimes du Darfour), trop souvent, l’adoption rime avec transaction et trafic.

De même, le pouvoir médical est également présent lorsque les futurs parents hétéros doivent cocher une case des listes des maladies et/ou handicaps qu’ils sont prêts à accepter ou pas au sein de leur futur foyer.

Voir en l’adoption une alternative non marchande et non médicale à la PMA est un positionnement plus que douteux d’autant plus que les lesbiennes et homosexuels n’ont pas le droit d’adopter à l’étranger dans la plupart des pays.

4) Les lesbiennes revendiquent le « Droit d’avoir un enfant », la preuve qu’elles sont consuméristes ?
Il n’y a jamais eu de revendication du « droit d’avoir un enfant » durant les manifs de 2013-2014 en défense du mariage pour tous. C’est au sein du Lmpt (La manif pour tous) que cette expression sémantique est née pour ridiculiser et décrédibiliser la revendication d’accès des lesbiennes à la PMA et à l’adoption [3]. Puis, lorsque les sénateurs ont déposé un recours au conseil constitutionnel contre la loi du mariage pour tous, ils ont repris l’expression en indiquant que les droits « de » l’enfant devaient primer sur le droit « à » l’enfant .

C’est avec ces mots que les sénateurs ont formulé le recours au conseil constitutionnel : «  Le législateur consacre donc la volonté d’adultes de s’affranchir de toutes références à la procréation pour avoir un droit à l’enfant et s’approprier l’enfant afin d’établir à son égard un lien de filiation qui fasse délibérément obstacle à la vraisemblance biologique. Ainsi, en permettant l’adoption plénière par des couples de même sexe, le législateur méconnait l’intérêt général et notamment l’intérêt de l’enfant. » [4]

Pourquoi parle-t-on de “droit à l’enfant” uniquement dans le cadre des couples homosexuels ? Pourquoi parler de « droit à l’enfant » au lieu de parler d’égal accès à l’adoption et à la PMA comme les hétéros ?

5) On ne peut pas nier qu’il y a une différence des sexes dans notre société ?
Le féminisme s’est battu contre l’idéologie naturaliste. Ainsi, détruire la différence des sexes, c’est supprimer la hiérarchie qui existe actuellement entre deux termes dont l’un est référé à l’autre, et infériorisé dans cette comparaison. On ne peut revendiquer le « droit à la différence », car cela signifie le droit à l’oppression. Cela ne signifie pas que « nous voulons devenir des hommes », car dans le même temps que nous détruisons l’idée de « La Femme », nous détruisons aussi l’idée de « l’Homme ». C’est le système patriarcal qui nous pose « différentes » pour justifier notre exploitation, la masquer. C’est lui qui nous impose l’idée d’une « nature », d’une « essence » féminine. [5]

Aujourd’hui, lorsque LMPT (la manif pour tous) ou autres revendiquent qu’un enfant a besoin d’un papa et d’une maman, c’est bien l’ensemble des femmes qui sont renvoyées à la cuisine, à leur rôle, à leur place. C’est bien une attaque contre toutes les femmes. Et il faut bien dénoncer ce discours patriarcal et lesbophobe.

SCAM (section carrément anti-masculiniste)
scam@riseup.net


Notes

[5Questions féministes, une revue théorique féministe radicale, novembre 1977, réédition syllepse novembre 2012.

Retour sur 5 fantasmes qui circulent autour de la PMA … et des luttes féministes – Paris-luttes.info.

Le genre dans les sociétés égalitaires

Comment expliquer l’oppression des femmes, et sa diffusion à travers le monde et les sociétés ? Poser cette question, c’est s’opposer au récit mythique selon lequel les femmes auraient été de tout temps et en tous lieux opprimées. Et en effet, cette hypothèse d’une universalité du sexisme prend racine dans un grand nombre de discours scientifiques ou pseudo-scientifiques, dans une partie de l’anthropologie et de la sociobiologie. Dans ce texte publié par la revue marxiste en ligne Période, Eleanor Leacock, anthropologue féministe, met en lumière les soubassements eurocentriques et sexistes de telles conceptions. Elle décrit une organisation sociale égalitaire dans les sociétés indigènes d’Amérique du Nord auxquelles les chercheurs étaient aveugles ou bien qui avaient été bouleversées par l’impérialisme occidental et l’émergence du commerce. À partir de ce récit, elle propose quelques pistes pour penser l’émergence historique de l’oppression des femmes d’un point de vue matérialiste.

Lire la suite: Le genre dans les sociétés égalitaires | Période.

Rose ou bleu, je ne choisis pas: demandez le programme!

141022-Rose-ou-Bleu---AFFICHELES « AUTRES » et la violence des uns, Chapitre II

Rose ou Bleu, je ne choisis pas. Le genre comme mode de domination

Forcalquier, du 18 au 29 novembre 2014

Programme détaillé ci-dessous.

Un événement organisé par La Boîte à Ressort en collaboration avec Agate, armoise et salamandre : projections, débats, ateliers au collège Henri Laugier, expositions, spectacles.

Et si chaque être humain pouvait exprimer sa sensibilité et se comporter librement, sans être assigné à un sexe et aux rôles sociaux correspondants ? Et si, en dehors des cases mâle/femelle, existaient des myriades de possibles… laissant ainsi la place aux différences et à l’ambiguité génitale ? Et si la féminité et la masculinité étaient contestées, quelle place serait donnée à la créativité dans la construction de nos identités ? Et si nous dépassions le champ de nos certitudes au delà de l’hétéro-normalité, quelle importance accorderions-nous à la norme ? Et si chaque être humain pouvait s’adresser aux autres, sans considération de sexe ? Est-ce que cela contribuerait à mettre fin aux discriminations, violences et souffrances multiples, qu’elles soient écrasantes ou subtiles ? C’est la compilation de ces nombreux si – et de tant d’autres – qui ont donné l’envie à différentes personnes de croiser leur regards pour questionner le genre comme mode de domination.

Pour ce deuxième chapitre « Les Autres et la violence des uns », la Boîte à Ressort et Agate, Armoise et Salamandre ; en partenariat avec Radio Zinzine, la Miroiterie et de nombreu·x·ses complices vous invitent à explorer les constructions sociales qui s’érigent autour de la question du genre. Ouverte à toutes les singularités, cette programmation colorée invite chacun·e à cheminer sur ce vaste chantier. Entre rencontres, discussions, ateliers, projections et spectacles ou encore expositions, vous y piocherez comme dans une caisse à outils.

 

 

Du 18 au 29 novembre  De 09h à 17h   Couloir de la salle Pierre Michel // FORCALQUIER   Entrée libre

Exposition – L’égalité c’est pas sorcier

Expo réalisée par la Ligue de l’enseignement. De la grammaire – et son rôle dans la représentation des genres (le masculin l’emporte sur le féminin) – à la liberté sexuelle en passant par l’égalité professionnelle, cette exposition aborde les idées reçues communément partagées dans l’opinion publique. À ces idées reçues s’oppose la complexité de la réalité permettant d’aborder des pistes d’actions individuelles et collectives.

 

Mardi 18 novembre    De 10h à 17h      Grand Carré // FORCALQUIER    Participation libre

Séminaire – Capitalisme et Patriarcat

À partir de l’ouvrage de Silvia FEDERICI, Caliban et la sorcière – paru aux éditions Entremonde – cette journée de réflexion permettra de revisiter ce moment particulier de l’histoire qu’est la transition entre le féodalisme et le capitalisme, en y introduisant la perspective particulière de l’histoire des femmes. Ouvert à tous et toutes. Sur inscription.

 

 

Mardi 18 novembre 18h00  Maison de la famille // FORCALQUIER   Entrée libre

Groupe de Parole – Quelles attitudes genrées avec les enfants ?

Nous adressons-nous aux enfants de la même façon, quel que soit leur sexe ? Comment laisser place à l’expression de leur personnalité au-delà de ce clivage fille/garçon ? Bienvenue à tou·te·s, parents, grands-parents, futurs parents ou bien pas parents du tout ! pour partager nos vécus et nos questionnements. Événement proposé par l’association NAISSANCES. Accueil prévu pour les petit·e·s le temps des discussions.

 

 Mercredi 19 novembre  18h00 Caves à Lulu // FORCALQUIER   Participation libre  20h00 Apéro / Repas  20h30 Reprise des projections

Projection – Tomboy // 84′ // 2011

Fiction de Céline SCIAMMA – France. Laure, 10 ans, arrive dans un nouveau quartier et se présente aux autres enfants comme Michael. Elle profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l’été n’allait jamais révéler son troublant secret. Bande-annonce.

Documentaire sonore – Dans la peau de la panthère // 19′ // 2012

D’Agathe SIMENEL – France. Anne-Gaëlle est une femme de 65 ans. Elle partage ici quelques aspects de son histoire, de son rapport au monde et de ses représentations de la féminité et de la masculinité. Ceci nous amène progressivement à saisir ce qui a motivé sa transformation.

Projection – Ma vie en rose // 88′ // 1997

Une fiction belge d’Alain BERLINER. L’histoire de Ludo, 7 ans, qui préfère être une fille. Emmené par PAM sa poupée, il part dans des rêveries au grand dam des adultes qui l’entourent. Bande-annonce.

La soirée se poursuivra par une discussion

 

Jeudi 20 novembre  19h00  École Buissonnière // MONTJUSTIN   Participation libre  Repas sur réservation, projection à 20h30                 

Projection – Le dernier été de la Boyita // 90′ // 2010

De Julia Solomonoff – Argentine, VOSTF. Cet été tout est différent, les parents de Jorgelina se sont séparés. Elle part à la campagne avec son père, en quête de Mario, le fils des paysans voisins. Ensemble, il et elle découvrent les mystères, de leurs identités sexuelles. Bande-annonce. Réservations pour le repas au 04 13 37 06 00

 

Vendredi 21 novembre 18h30  Caves à Lulu // FORCALQUIER   Entrée libre

Rencontre – Projections – Présentation du livre La Cissexualité, ce douloureux problème : quand les minorités viennent nommer et questionner la norme.

Naiel, l’auteurE, présente son livre paru en autoédition. Diffusion de deux courts-métrages : Chères personnes cisgenres – 6′ – de Jayrôme C. Robinet ; Identités Remarquables – 30′ – d’Emmanuelle Vilain et Nathalie Lepinay. La rencontre sera suivie d’un apéro-repas à prix libre

 

Vendredi 21 novembre 20h00 Maison de la famille // FORCALQUIER  Entrée libre         

Groupe de parole – Être parent au-delà de la répartition papa/maman ?

Au père l’autorité… à la mère l’affection. Ces clichés n’ont plus lieu d’être… Où en sommes-nous aujourd’hui de cette répartition des rôles ? Bienvenue à toutes et tous, parents, grands-parents, futurs parents ou bien pas parents du tout ! pour partager nos vécus et nos questionnements. Les échanges seront précédés par la diffusion d’un court-métrage Identités sexuées dès la naissance – 9′. Événement proposé par l’association NAISSANCES. Accueil prévu pour les petit·e·s le temps des discussions

 

Du 22 au 23 novembre  De 15h30 à 18h   Salle et commune seront communiquées ultérieurement.   Participation libre         

Atelier – Radio en partenariat avec Radio Galère (Marseille) et Radio Zinzine // Prends le pouvoir, prends le micro

Non mixte meufs, gouines, trans. Création d’un bêtisier sur la question du genre : la norme, les rôles attribués et les stratégies. Samedi : prise de son et création d’objets sonores. Dimanche : préparation d’une émission de radio diffusée le jour même de 17 à 18h. Sur inscription

 

Du 22 au 23 novembre De 9h30 à 17h30 Salle polyvalente // NIOZELLES   90/60/30 €        

Stage – Autodéfense // Association RIPOSTE

L’autodéfense permet d’acquérir des moyens de se défendre,de PRÉVENIR les agressions, de prendre conscience de sa force et de (re)prendre CONFIANCE EN SOI. Apprendre à RIPOSTER lors de harcèlements ou d’agressions,
qu’elles soient physiques, verbales, psychologiques ou sexuelles, par des proches ou des inconnus.
Ouvert à toutes, tous les âges, toutes conditions physiques. 
Animatrices diplômées de RIPOSTE, issue du programme ACTION du Centre de Prévention des Agressions de Montréal.Sur inscription avant le 15 novembre – Engagement sur les deux jours – 15 places disponibles. Non-mixte femmes.

 

Du 22 au 28 novembre Espace Boris Bojnev et Caves à Lulu // FORCALQUIER    De 10h à 13h et de 15h à 19h Vernissage le samedi 22 novembre à 18h. Entrée libre

Exposition Collective

NAIEL – Destroy gender or Fucking gender, pour une société non binaire – Photographies et installations ; ULLA LUTZ – Images, Constructions, Flash ! – Installation et happeningue ! ; CHA – Les mains Négatives – Photographies ; MYRIAM BLAUSTEIN – Seins-thèses mammaires – Installation ; Collectif Corps et Politique – Le genre en questions – Mix

 

Samedi 22 novembre 20h Caves à Lulu // FORCALQUIER Participation libre Apéro-repas, projection 21h

Projection – L’ordre des mots // 75′ // 2009

France – De Cynthia et Melissa Arra. Ce documentaire donne la parole à des personnes trans’ et intersexe dont la quête d’identité de genre se trouve entravée par les normes établies. Leur résistance s’exprime par la recherche d’outils de savoir, par des corporalités et sexualités hors des schémas conventionnels. Présentation en ligne. La soirée se poursuivra par une discussion.

 

Dimanche 23 novembre 16h Maison du patrimoine // MANE 4 et 2 € ( de 20 ans) – à partir de 14 ans

Projection – la Miroiterie fait son Ciné-Mane – Espace // 14′ // 2014

Court métrage d’Eléonore Gilbert – France. Une petite fille explique comment, dans la cour de son école, la répartition des espaces de jeu entre filles et garçons lui semble problématique.

suite … Ciné-Mane – Louise, son père, ses mères et ses sœurs // 56′ // 2004

Un documentaire de Stéphane Mercurio et Catherine Sinet – France – à la rencontre d’une famille bien curieuse : Françoise et Gérard, trois enfants. Sybille et Sylviane, désirant un enfant, ont demandé à leur amie Françoise de leur prêter Gérard, son mari. Louise a aujourd’hui 19 ans. Comment se sont-ils·elles débrouillé·e·s avec tout ça? Suivi d’un goûter et d’une discussion. Soirée organisée en collaboration avec La Miroiterie.

 

Lundi 24 novembre 20h30  Caves à Lulu // FORCALQUIER Participation libre

Projection – Un jour comme les autres dans la vie d’une camionneuse // 11′ // 1995

De Lorri Millan et Shavna Dempsey – Canada, VOSTF. Ce corps qui nous aliène et nous définit… rien n’est simple quand on n’entre pas dans les critères de la séduction. Une camionneuse baraquée trouve la passion ainsi qu’une raison de vivre.

Suivi de… – Fucking Åmål // 89′ // 2000

De Lukas Moodysson – Danemark-Suède – film fiction en VOSTF. Bande-annonce. Fucking Åmål est le surnom qu’Elin, 14 ans, donne à la petite ville suédoise où elle vit. Elle s’y ennuie terriblement. Elle a beaucoup de succès avec les garçons, contrairement à Agnès, 16 ans, bien marginalisée. Secrètement celle-ci tombe amoureuse d’Elin. Que va-t-il se passer entre les deux ?

 

Mardi 25 novembre De 16h15 à 17h15 jardin public // FORCALQUIER Tous publics / jeune public Entrée libre

Bib’ de rue – Croq’Livres et sa mallette de livres dégenrés

L’occasion de passer un moment autour de la lecture, de ramener vos livres et d’en emprunter.

 

Mardi 25 novembre 18h30 Cinéma le Bourguet // FORCALQUIER  Tarifs habituels   

Projection – Love is strange // 98′ // 2014 (sortie nationale)

Film fiction de Ira SACHS. Après 39 ans de vie commune, George et Ben décident de se marier. Mais, au retour de leur voyage de noces, George se fait subitement licencier. Qu’adviendra-t-il de leur union, de leur vie ? Bande-annonce.

 

Mercredi 26 novembre 15h30 Salle polyvalente // SAINT-MICHEL L’OBSERVATOIRE Enfants à partir de 6 ans Adultes : 10 / 7 / 5 € Enfants : 7 / 5 / 3 €

Spectacle – Je n’ai absolument pas peur du loup // 40′

Ce spectacle de gestes et de marionnettes – présenté par la compagnie Jeux de mains Jeux de vilains – détourne les contes de notre enfance : La Chèvre de Monsieur Seguin d’Alphonse Daudet et Pierre et le loup de Sergueï Prokofiev. Une forme originale et minimaliste qui fait appel à l’imagination du public. C’est en s’appuyant sur la figure du loup que petits et grands seront invités à questionner leurs propres peurs, réelles ou fantasmées. Événement organisé en partenariat avec l’association des parents d’élèves APESMOLALA. Suivi d’un goûter. En présence de Croq’Livres et sa Bib de rue.

 

Mercredi 26 novembre 19h00  Café du cours // REILLANNE Au chapeau         

Projections de courts métrages surprises

 suivies de…

Spectacle – Il était une fois de plus // 15′            

Théâtre d’objets et de marionnettes – présenté par la compagnie Jeux de mains jeux de vilains – qui s’amuse avec les valeurs désuètes des contes traditionnels. Il était une fois de plus parle de sexualité, que l’on voudrait à la fois débridée et pure. Repas sur réservation au 04 92 76 53 84.

 

Jeudi 27 novembre 19h30 Salle Pierre Michel // FORCALQUIER Participation libre (repas et conférence) Apéro-repas – conférence à 20h30  

Conférence – Hélène NICOLAS // La notion de genre expliquée à mon escargot

Hélène Nicolas – socio-anthropologue, université Rennes 2 – propose, à travers une conférence interactive, de définir le concept de « genre ». Nous verrons ce que les études de genre (en sociologie, anthropologie, neurobiologie…) apportent aux questions suivantes : les différences de comportement entre les femmes et les hommes sont-elles biologiques et/ou sociales ? Ces différences entraînent-elles forcément des inégalités entre les sexes ?

 

Vendredi 28 novembre 18h00  Espace Culturel Bonne Fontaine // FORCALQUIER Participation libre

Conférence – Colyne HENRIQUES // Contre les jouets sexistes

Aux petites filles les dînettes, les poupons, les robes de princesse et les machines à laver miniatures… comme maman ! Aux petits garçons les ateliers de bricolage, les personnages musclés et les jeux de conquête… comme papa ? Colyne HENRIQUES – éducatrice de jeunes enfants – s’appuie sur l’ouvrage collectif Contre les jouets sexistes paru aux éditions L’échappée pour révéler l’ampleur de la discrimination sexiste que subissent les enfants et la manière dont se construisent le masculin et le féminin au travers des jouets et de leurs usages. Accueil prévu pour les petit·e·s pendant la conférence.

 

Vendredi 28 novembre 20h00 Espace culturel Bonne Fontaine // FORCALQUIER Repas – spectacle à 21h  12 / 8 / 6 €

Spectacle – Hors de ses bras // Théâtre-forum // 90′

Parce que… Parce que l’amour prend de la place dans nos vies. Parce que la construction des genres joue un rôle clé dans nos relations amoureuses. Parce que l’amour peut être source de souffrances et de violences. Et parce qu’en amour il faut aussi pouvoir dire NON. Ce spectacle de théâtre-forum – présenté par la compagnie Les Fées Rosses – est une assemblée. Après 45 minutes de spectacle sensible et engagé, les Fées Rosses font place au Forum, animé par la Jocker. Les spect-acteurs et spect-actrices se saisissent de plusieurs séquences du spectacle et s’essaient sur scène à modifier l’oppression en jeu.

 

Samedi 29 novembre De 9h à 12h et de 13h à 15h Salle et commune seront communiquées ultérieurement 40 / 30 / 15 €

Stage – Théâtre-forum animé par « Les Fées Rosses »

Questionner, créer et s’impliquer. Par la mise en place d’outils ludiques, artistiques et interactifs et au travers des techniques du théâtre de l’opprimé-e, nous nous mettrons en jeu pour dénouer, comprendre et s’entraîner à transformer les relations de domination sexiste. Un stage pour expérimenter la démarche et les techniques du théâtre-forum, réfléchir, agir et se renforcer pour faire face à l’oppression. Ouvert à tou·te·s quelque soit votre expérience. Sur inscription. Accueil prévu pour les petit·e·s de 15h00 à 00h00 – Espace de jeu et de repos.

 

Samedi 29 novembre Espace Bonne Fontaine // FORCALQUIER

de 15h00 à 17h, + temps « non-mixte femmes » de 17h à 18h  Entrée libre

Table ronde // Les femmes dans le bâtiment

En présence du groupe Batwomen (Marseille) et d’autres bâtisseuses. La discussion démarrera à la suite de la diffusion du documentaire de Latifa Sayadi, Queens of Iron – 17’, allemand sous titré anglais (traduction en direct). Quatre ferronnières témoignent de leur expérience. Armée de réserve pour le capital ? Choix de vie de travailler la matière… Analyses et stratégies pour ne pas subir et se faire une place dans un monde d’hommes ? Échanges et partages d’expériences vécues. En direct avec le studio mobile de radio Zinzine 

de 16h00 à 18h  À partir de 14 ans Entrée libre

Grand jeu // « Quizz du genre »

Jeu de plateau pour s’essayer au repérage des stéréotypes de genre réalisé en connivence avec la Ludobrousse et Agate, Armoise et Salamandre.

Pass Soirée Spectacles & soirée costumée : 20 / 15 / 10 €

19h00                                          

Spectacle – (s)EXISTE // Théâtre d’ombres, marionnettes, acrobaties // 45′

 » Là où ça converge « . Illustration d’une réflexion sur les stéréotypes de genre. En ombres, en marionnettes, en l’air, en cintres, en jeux de rôles… Entre autres ! Au début tout était bien codé, bien ordonné. Bien défini dans l’espace. Les corps bien civilisés, droits dans leurs costumes : triés, classés, étiquetés. Prêts à défiler sur leurs cintres. Mais elles ils sont revenus : les mal-loti·e·s, les opprimé·e·s, les subordonné·e·s, les moches, les poilu·e·s, les hors-normes, les indéfini·e·s, ni roses, ni bleu·e·s, les rebelles de la révolution violette.

20h00  Apéro-repas

21h00       

Chanson à prétextes – Ursula la la // 30′

L’intitulé du spectacle, le contenu des chansons… tout est dit ! Les Ursula la la vous invitent simplement à venir les écouter.

Suivi de …

Spectacle – Infidel Castra // 45′

Dans la famille des bons-à-rien qui se la pètent, il est aujourd’hui de notoriété internationale qu’Infidel Castra est un arbre généalogique à lui seul. Nous confirmons officiellement qu’Infidel Castra chante comme une pédale et danse comme une vraie tapette. Ses textes sont politico-érotico-révolutionnaires. Nous ne sommes plus très loin du miracle.

Suivi de…

Spectacle – Wernera Veranda // Clown Bouffon // 45′

Spectacle féministe drôle et tragique mêlant la folie de ce personnage bouffonesque qui tentera – au cours de sa sconfaitrance – de nous présenter le sexe biologique femelle. Pas si simple car WERNERA rencontrera sur son chemin sinueux plusieurs personnages qui l’éloigneront du sujet.

Et pour finir

Soirée Costumée – D-Jayttes // Ose le personnage que tu ne sors jamais

Clôture festive

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À Propos des prix

PARTIPATION LIBRE : Pour favoriser l’accès à toutes et tous, nous proposons que chacun·e donne selon ses possibilités financières, dans une logique solidaire.

FOURCHETTE TROIS PRIX : Le tarif haut correspond au coût réel du spectacle, et les deux autres permettent l’accessibilité aux petits revenus (sans justificatifs); à vous de vous positionner.

NB : Cette manifestation voit le jour grâce à une forte implication de nombreuses personnes, nous avons aussi besoin de votre soutien pour arriver à l’équilibre financier. Merci pour votre générosité !

Infos et réservations

La Boîte à Ressort : contact@laboitearessort.com // 04 92 72 38 35

 

Hébergement : Office de tourisme 04 92 75 10 02

Les lieux :

Café du cours : Cours Thierry d’Argenlieu – 04110 Reillanne // 04 92 76 53 84réservations pour le repas du mercredi 26

Caves à Lulu & Centre d’Art Contemporain Boris Bojnev : Rue d’orléans – 04300 Forcalquier

Cinéma le Bourguet : Place du bourguet – 04300 Forcalquier

Espace culturel Bonne Fontaine : Quartier Bonne Fontaine – 04300 Forcalquier

Grand Carré : Bd des Martyrs – 04300 Forcalquier

L’École Buissonnière : Le village – 04110 Montjustin // 04 13 37 06 00 – réservations indispensables pour le repas du jeudi 20

Maison du patrimoine : Avenue de la Bourgade – 04300 Mane

Salle Pierre Michel : Place du Bourguet – 04300 Forcalquier

Salle polyvalente Saint-Michel L’Observatoire : Le village – 04870 Saint-Michel L’Observatoire

Salle polyvalente de Niozelles : Place du village – 04300 Niozelles

 

Inscriptions au séminaire et aux ateliers // autodéfense // radio // groupes de paroles

De préférence par courriel (en précisant dans l’objet: « SÉMINAIRE ») : agate.etc@riseup.net ou par téléphone au 06 18 56 28 09

Ateliers en milieu scolaire

En parallèle à la manifestation, des ateliers sont menés en milieu scolaire afin de mettre en lumière les comportements sexistes et d’explorer la question du genre.

Retrouvez toute une bibliographie sur la thématique à la librairie La Carline

 

Manifestation réalisée avec le soutien de la communauté de communes Pays de Forcalquier-Montagne de Lure

 

 

Contacts

contact@laboitEaressort.com

agate.etc@gmail.com

 

 

As Clemmie Wonders · Du caractère polymorphe et multicolore du relou en milieu urbain

« Non mais qu’ils ne respectent pas les femmes chez eux, c’est leur problème, mais ici, on est en France »

 » Je suis pas raciste, mais j’en ai marre de me faire draguer dans la rue!  »

 » C’est dans leur culture, ils n’ont pas le même rapport à la séduction ».

Ces déclarations n’ont pas particulièrement été tenues par des membres du FN ou même des personnes se disant (se pensant) racistes. Non. Ce sont des déclarations que j’ai entendues, que j’entends régulièrement, dès que l’on parle de harcèlement de rue.

 

Parce que, comme en parlait récemment un article de rue89, c’est un fait : pour beaucoup de personnes, y compris les victimes de harcèlement de rue, les agresseurs de rue ne sont que des mecs de banlieue, de cité, de quartiers populaires. Que des immigrés, des fauchés, des lascars, des cailleras, des ouaich, des rebeus, des renois… Je parle souvent de harcèlement de rue, avec beaucoup de personnes. Et la récurrence des déclarations précédentes m’attriste.

 

Non, elle me révolte, en fait. Elle me met hors de moi.

Lire la suite : As Clemmie Wonders · Du caractère polymorphe et multicolore du relou en milieu urbain.

 

À propos du prix Nobel de la paix : Malala Yousafzai et le complexe du sauveur blanc

malala-yousafzai-and-talibanVoici un coup de gueule d’Assed Baig à propos du prix Nobel de la paix qui vient d’être remis à Malala Yousafzai, jeune pakistanaise qui avait été gravement blessée par des hommes armés talibans, en raison de son engagement pour l’école. Son article, traduit de l’anglais, est publié par le site État d’exception (voir le lien ci-après.)

Assed Baig (@AssedBaig) est un journaliste de presse écrite et audiovisuelle basé à Londres. Il a couvert des événements partout dans le monde, y compris en Somalie, Libye, Myanmar et Pakistan. Il travaille actuellement en tant que pigiste et à la réalisation de documentaires. Il a précédemment travaillé pour la BBC dans les Midlands en tant que journaliste et connaît bien les histoires relatives à la communauté musulmane. Assed a vécu et étudié en Syrie et en Mauritanie. Il contribue au New Statesman, Vice, Huffington Post, ainsi qu’à d’autres titres. On peut lire son article en suivant le lien ci-dessous.

Malala Yousafzai et le complexe du sauveur blanc | Etat d’Exception.

Les avantages à naître et grandir homme en France

Lorsqu’on naît en France en 2014, on est, dans l’immense majorité des cas, assigné mâle ou femelle et on sera ensuite éduqué, socialisé en fonction de cette assignation de genre. C’est la fameuse phrase de Beauvoir ; « on ne naît pas femme on le devient » et il en est de même pour les hommes ; on ne naît pas homme, on le devient par des processus de socialisation et d’éducation. On va vous apprendre des comportements, des attitudes, des manières de parler, de jouer, de travailler qui correspondront à ce qu’on attend d’un homme, ou d’une femme au XXIème siècle en France.

De façon quasi universelle, dans le monde, les familles préfèrent avoir un garçon qu’une fille. Dans certains pays, comme par exemple en Inde, on aura plus tendance à avorter d’un fœtus féminin, voire à tuer la nouvelle née dans certains pays. On tend également à pratiquer davantage d’échographies pour vérifier qu’on va bien accoucher d’un garçon et, dans de nombreuses familles, on dit vouloir continuer à faire des enfants jusqu’à ce qu’on ait un garçon.

Garçons et filles sont donc éduqués différemment et ce qu’on apprend aux garçons est valorisé, considéré comme plus intéressant, plus utile, que ce qui est enseigné aux filles.

Lire la suite par ici.

Parution de Timult n° 8

Timult8Timult n° 8 est paru !

Qu’est-ce qui fait une vie ? Réponse… Impossible… Ou alors peut-être : Éplucher des pommes de terre, préparer des patates sautées. Préparer un sandwich et le passer à l’ami·e qui part, pour la journée ou pour un long trajet. Se mettre en colère et jeter une chaise. Regarder les choses en face et décider de partir, loin. Arriver : nouvel endroit, nouveau pays ; Chercher à se faire une vie. Lutter pour une vie meilleure et se soutenir dans cet ailleurs. Bosser quand c’est nécessaire, sans jamais se laisser faire. Pleurer la mort d’un ami et à plusieurs, écrire une page de lutte, rage et hommage. Flipper face aux rangs serrés des réacs ; Peur panique d’un monde fasciste ; Se ressaisir et le repousser et douter à nouveau … Prendre des vacances et aller marcher dans la nature. Regarder autour de soi, et se dire qu’elle n’existe pas, la nature. Passer des vacances en mélange d’âges et s’inventer ensemble ; Inventer la vie sans rejouer l’éternelle comédie, petit·es vs. grand·es, adultes vs. enfants. Décider ou non de mettre au monde un·e enfant. Inviter des ami·es et attendre l’accouchement. Partager des intimités, sans coucher ; Y penser et décider de partager une sexualité. Aménager sa place et sortir en jupe courte ; Porter haut les attributs de la féminité, face aux coups bas d’un sexisme affiché. Apprivoiser ses tocs et interpeller les amitiés pour s’épauler. Être soigné·e sous contrainte, psychiatrisé·e ; S’en échapper, et balancer les abus médicaux et lobbys des labos. Nommer ses choix et les porter avec fierté. passer du temps avec un ordi et former un duo d’enfer. Se méfier de lui et le jeter par la fenêtre.

Voilà, à vous. Bonne lecture, en espérant que ce Timult n°8 vous nourisse.

Voir les coordonnées de la revue par ici. (Timult est aussi disponible à la bibliothèque d’Agate, armoise et salamandre, 6 rue Saint-Mary à Forcalquier / permanence le samedi après-midi de 15 à 19h.)

 

Reproduction et lutte féministe dans la nouvelle division internationale du travail

Silvia Federici propose ici de réorienter l’agenda féministe dans les pays du Nord. En pointant les limites d’une approche exclusivement fondée sur les droits des femmes ou la prévention des violences sexistes, elle invite à remettre au centre de l’attention les effets de la nouvelle division internationale du travail. Loin de se résumer à une relocalisation des industries au Sud, cette nouvelle division du travail impose aux femmes des pays du Sud de réaliser une partie croissante du travail reproductif nécessaire des pays du Nord. En pointant cette hiérarchie mondiale, Federici souligne combien le mouvement féministe contemporain ne pourra faire l’impasse sur les nouvelles divisions parmi les femmes s’il entend rester un mouvement émancipateur.

Cliquer ici pour lire l’article : Reproduction et lutte féministe dans la nouvelle division internationale du travail | Période.

De et sur Silvia Federici, on peut lire et voir aussi sur Corps et politique :

Aux origines du capitalisme patriarcal

Rencontre avec Silvia Federici (conférence enregistrée en video)

Caliban et la sorcière, un résumé

Politiques sexuelles et besoins sociaux : pour un féminisme marxiste

Article de Rosemary Hennessy publié par la revue en ligne Période. Ci-après la présentation qu’en donne la revue. Pour lire l’article, voir le lien ci-dessous.

Dans le sillage des études et des mouvements queer, les identités sexuelles n’ont jamais autant fait l’épreuve d’une attention et d’une élaboration critique. Il est désormais d’usage de critiquer un mouvement gay et lesbien mainstream, de débattre ou de chercher à élargir les coalitions lesbiennes, gay, bi, trans (LGBT), ou encore de proposer une refondation queer des politiques sexuelles. Rosemary Hennessy propose ici de s’appuyer sur l’approche marxiste des besoins sociaux pour reconceptualiser les liens entre identités et rapports sociaux. Elle fait l’hypothèse d’une refondation marxiste et féministe des politiques sexuelles, appuyé sur la pluralité et l’étendue des besoins réprimés par le capitalisme.

Politiques sexuelles et besoins sociaux : pour un féminisme marxiste | Période.