As Clemmie Wonders · Du caractère polymorphe et multicolore du relou en milieu urbain

« Non mais qu’ils ne respectent pas les femmes chez eux, c’est leur problème, mais ici, on est en France »

 » Je suis pas raciste, mais j’en ai marre de me faire draguer dans la rue!  »

 » C’est dans leur culture, ils n’ont pas le même rapport à la séduction ».

Ces déclarations n’ont pas particulièrement été tenues par des membres du FN ou même des personnes se disant (se pensant) racistes. Non. Ce sont des déclarations que j’ai entendues, que j’entends régulièrement, dès que l’on parle de harcèlement de rue.

 

Parce que, comme en parlait récemment un article de rue89, c’est un fait : pour beaucoup de personnes, y compris les victimes de harcèlement de rue, les agresseurs de rue ne sont que des mecs de banlieue, de cité, de quartiers populaires. Que des immigrés, des fauchés, des lascars, des cailleras, des ouaich, des rebeus, des renois… Je parle souvent de harcèlement de rue, avec beaucoup de personnes. Et la récurrence des déclarations précédentes m’attriste.

 

Non, elle me révolte, en fait. Elle me met hors de moi.

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