La publication du livre de Valérie Trierweiler dont je parlais dans un précédent billet est un bon observatoire pour les analystes du discours : celleux qui travaillent sur la doxa, l’imprégnation idéologique, le discours de défense, la langue de bois et le discours collectif ont un bien beau corpus à constituer, celui des réactions unanimes de la “classe” des journalistes et des politiques, puisque c’est bien d’une affaire de classe qu’il s’agit, à tous les sens du terme (excepté celui de l’élégance). S’y joint de manière inédite la catégorie des libraires (je dis “des libraires” au pluriel car celleux qui se sont exprimé.e.s revendiquent ce collectif pluriel en proclamant “nous sommes libraires“, engageant de fait toute la profession), dont on a appris qu’illes avaient une vertu, au nom de laquelle illes se sentent autorisé.e.s à pratiquer quelque chose qui ressemble à une censure sur leurs choix de ventes.