À propos de la circulation de la parole

Interview d’Hélène et Mani, de Virus 36

Dans cette interview, Hélène et Mani, membres de de l’association Virus 36, qui expérimente et transmet de nouvelles formes de débat démocratique, exposent les motivations de leur démarche et quelques propositions en vue de permettre une vraie circulation de la parole de chacune et chacun : « Notre démarche est née d’une critique radicale des formes classiques de débat telles que les conférences/débats, les table-rondes, les réunions publiques ou encore les forums citoyens. Nous critiquons avant tout les rapports de pouvoir qui s’y expriment. Prenons l’exemple des conférences/débat ou des tables-rondes. En général, la forme est toujours la même. Le temps de parole est monopolisé par des  »spécialistes » du sujet, tandis que le public a juste quelques dizaines de minutes pour poser des questions. Cette hiérarchie du temps de parole se retrouve également dans l’aménagement de l’espace. La plupart du temps, les intervenant-e-s sont séparé-e-s du public, voire en hauteur par rapport à lui. Dans ces conditions, le débat est quasiment inéxistant. Le public est simplement là pour écouter la bonne parole d’un-e invité-e vedette ou de plusieurs personnalités censées détenir une « vérité ». » Le texte intégral ici : Broch_Virus36 – copie