Vers une insurrection queer
Extrait : « Qu’est qu’être queer alors ? Peut-on imaginer quelque chose qui définisse le queer ? Ne serait-ce pas une nouvelle fois se piéger dans un bourbier identitaire ? Au cours des interminables discussions où apparaissaient ces questions génératrices de débats aveccelles et ceux qui s’asseyaient à notre table, est apparu un fanzine de la maison d’édition Coños como llamas, dont le titre était Petite histoire de la résistance féministe/queer radicale, des années ’60 à nos jours. C’est avec une certaine excitation que nous avons commencé à le lire… « La potentialité des luttes queer est dans sa capacité à agréger différents sujets marginaux et à les unir, peut-être seulement de manière temporelle, dans les luttes contre le pouvoir »normalisateur » qui, dans ses différentes formes d’expressions, cherche à réguler notre sexualité, nous exploiter comme force de travail, nous imposer un mode de vie capitaliste, nous marginaliser en fonction de notre sexe, race ou de notre degré d’incommodité pour le système. Notre politique doit se distancer de celles et ceux qui, avec l’excuse de l’oppression, cherchent des opportunités pour s’intégrer dans les institutions dominantes et les relations sociales normatives telle le mariage. Notre lutte doit être orientée vers la destruction de ces institutions, vers le rejet des normes culturelles qui décident quelles sont les identités et sexualités acceptables et normales (c’est à dire fonctionnelles pour l’ordre social) en faveur d’une stratégie politique qui poursuive l’autodétermination
et la liberté d’expression de chaque personne par son expérience unique. » Lire le texte intégral (7 pages) : Pour une insurrection queer